Sébastien FARGE 4tet – Entre musique écrite et improvisée : un mariage heureux en toute liberté au travers du jazz [Création]
Plateau disponible 2024-2025
Sortie d’album « Origines » 23 septembre 2022 chez Laborie Jazz EN CONCERT le 7 novembre 2022 au Pan Piper
« TOP 3 des accordéonistes 2022 »par Jazz Magazine
Line-up :
Sébastien FARGE – accordéon, compositions, arrangements
Amaury FAYE – piano
Gautier LAURENT – contrebasse
Francis ARNAUD – batterie Le projet se décline soit en 4tet pour un dialogue accordéon et piano riche et tout en finesse, soit en version aux confluents du CLASSIQUE avec un Orchestre à cordes (violons, alto, violoncelle) nous emportant dans des compositions où le JAZZ se marie avec le Classique, dans des accents tantôt romantiques, tantôt latins dans une musique où l‘Orchestre à Cordes donne de la profondeur d’esthétique et d’âme pour un voyage onirique mémorable et diviniment nouveau…
« Un disque romantique et d’une beauté à couper le souffle ! » – TSF JAZZ
« Avec ce nouvel album, Sébastien Farge nous offre un opus mêlant, avec finesse, écriture et improvisation, invention et tradition. Il se place avec maestria dans la lignée des grands accordéonistes français. Quel plaisir de le laisser nous emporter et nous captiver dans son voyage vers les origines ». – SYLVAIN LUC
« On avait presque quitté Sébastien Farge après son Grand Prix du Disque « Gus Viseur 2015 », où son vibrant hommage à Jean Ségurel associé à quelques compositions personnelles, confirmait un talent immense et laissait entrevoir une vision de l’accordéon peu commune au bénéfice de LA musique. Curieux, passionné par son instrument, son histoire, conseiller pour la dernière Manufacture française d’Accordéon, Maugein, travailleur et compositeur sans relâche, Sébastien a mûri cette ouverture au Jazz et aux Musiques improvisées. Il y a encore quelques mois, lors de la conception et de l’écriture d’ « Origines »,
Sébastien avait au plus profond de lui, ce sentiment et cette volonté de rassembler tout ce qui est en lui pour rendre, et donner, à l’accordéon de nouveaux titres à conquérir, l’affirmation de la beauté de cet instrument et des sons produits. Son avancée dans cette esthétique musicale l’a confronté et l’a conforté aux regards et aux oreilles de personnalités fortes, Sylvain Luc, Bernard Cavanna, Roland Romanelli… Une voix se dessine désormais, une réalité et un constat, celle d’une mécanique complexe au service des plus belles émotions par un jeu d’écriture et un toucher exceptionnels. » – LABORIE JAZZ
Ecrire, c’est essayer de trouver l’alchimie parfaite entre les notes. Trouver les belles notes qui vont s’unir entre elles ou même trouver LA note, celle que l’on attendait, celle que notre oreille attendait, cette évidence ! … Ce n’est pas simple, mais ce défi m’interroge et me motive…
« Alchimie », voilà bien le mot juste pour définir la musique inventive et sensible de Sébastien Farge. Car le pari était audacieux !
En effet, après un début de carrière dans le bal musette dans lequel il excelle, bardé qu’il est de Diplômes, Prix et Médailles d’or en tous genres, Sébastien entend faire un virage à 180° mais tout en douceur et finesse comme il sait le faire, pour dévoiler sur « pistes » CD ou sur scènes, son talent immense dans l’écriture Jazz – sans jamais renier son berceau musette.
Car ses nombreuses expériences musicales transversales avec le classique, l’événementiel improvisé, artistique ou pédagogique – le caractérisant si bien dans son tempérament curieux et éclectique – l’ont façonné pour arriver à présent à une maturité musicale et humaine qui lui permettent de parvenir à un point d’orgue qui en surprendra plus d’un…
« ORIGINES » est l’aboutissement de sa volonté de conjuguer la liberté d’improviser avec une écriture musicale rigoureuse, mêlant contrepoint et harmonie, pour parvenir à ce mariage heureux entre musique écrite et musique improvisée, pensée orchestrée et liberté de pensée, musique raisonnée et musique instinctive, et au final mariage heureux entre ces deux mondes que tout semble opposer : le Jazz et l’accordéon forcément « musette » dans la conscience collective.
Pour partager cette liberté d’écriture qu’il chérit, Sébastien s’entoure de complices musicaux issus du Jazz : Amaury Faye au piano, étudiant du Berklee College of Music, bardé lui aussi de récompenses et Prix divers, il est considéré aujourd’hui comme l’un des jeunes pianistes les plus prometteurs de la scène actuelle ; Gautier Laurent à la contrebasse, très présent sur les scènes nationales et internationales, ayant accompagné nombre de virtuoses solistes tous instruments confondus en témoigne sa biographie ; et enfin Francis Arnaud à la batterie, lui aussi ayant accompagné des artistes connus et reconnus dont notamment Charles Aznavour dont il fut le batteur durant de nombreuses années.
De cette liberté devenue le fil conducteur du plateau, naît une musique que l’on dira unique mais qui serait bien réductrice et finalement trop abstraite en ce terme. Car la musique de Sébastien Farge est un doux mélange entre jazz et classique ; teinté de romantisme, lyrisme, mélancolie, swing ; augmenté d’effets sonores comme des roulements de tambour assuré par la batterie ou distorsions de cordes avec la contrebasse (Dissonances ou La Boîte à Musique), parfumé parfois de couleur latino (Song for Maxence Eliott), de tango argentin (La Boîte à Musique) ou de musiques du monde (Concerto Indigo).
Sébastien Farge aime travailler son écriture avec des esthétiques variées, dans la tonalité, la polytonalité, voire la dissonance, ainsi que dans des structures symétriques ou asymétriques. La technique et son processus d’élaboration d’écriture musicale deviennent son socle solide lui permettant de dépasser les contraintes techniques pour parvenir à laisser parler l’émotion, la sensibilité et même l’instinct, tel le funambule qui nous fait oublier ô combien le travail et la technique ont permis de surpasser les lois de l’équilibre…
Il n’en demeure pas moins que « ORIGINES » est un projet de cœur, un projet de liberté, un projet humain ! Car Sébastien Farge a su choisir ses complices de scène et la connivence entre eux nous séduit, nous transporte dans un univers esthétique où l’accordéon parvient à réaliser ce miracle de pouvoir même se faire oublier (pas de saturation auditive avec des accords permanents) tant l’instrument est transcendé par la composition musicale elle-même, créant une harmonie entre les quatre instruments. Le piano d’Amaury Faye dialogue en permanence avec l’accordéon, avec consistance, fluidité et improvisation, menant l’auditeur à se sentir invité dans cette conversation poétique, romantique et parfois mélancolique. La contrebasse et la batterie assurent une rythmique sans faille et se joignent à la conversation avec délicatesse, énergie et caractère dans leurs chorus.
Avec ce plateau de choix et de coeur partagé entre les quatre complices musicaux tous aussi virtuoses les uns que les autres, voilà donc un projet artistique qui a su harmoniser pensée très orchestrée au service de la liberté d’improvisation, le tout proposé dans un univers sensible et empli d’émotions qui ne laissera personne indifférent…
Ecoutez… et laissez-vous envoûter !
Corrézien de terre et de cœur, Sébastien Farge débute l’accordéon à l’âge de 6 ans. Il remporte rapidement ses premiers prix de concours régionaux et nationaux. A peine âgé de 20 ans, il est déjà Vice-Lauréat de la Coupe de France et du Prix du Président de la République (UNAF).
Mais ce gourmand de l’excellence ne s’arrête pas là : il obtient dans la foulée le 1er Prix et Médaille d’or à l’unanimité au Conservatoire de Tulle, est également plusieurs fois vainqueur du Prix Jean Ségurel de la chanson française et des régions de France, et se voit remettre, en 1993, le Trophée Mondial de l’Accordéon au Portugal.
En 2001, nouveau prix pour cet artiste collectionneur de prix et médailles : la SACEM lui remet le Prix Francis Baxter.
Quelques émissions radios, diplômes d’Harmonie, d’Orchestration, de Contrepoint ou de Fugue (du CNR de Limoges) plus tard, le voici sillonnant les scènes des festivals en France, en Europe et Outre-Atlantique, sans compter les grandes émissions de télévision qui font appel à lui : celles de Jacques Martin, Pascal Sevran ou Michel Drucker…
De 2013 à 2016, l’enfant du pays devient le Directeur Artistique des Nuits de Nacre à Tulle, l’un des plus grands festivals français dédié à l’accordéon. Une évidence de parcours au vu de ses nombreuses expériences.
En parallèle de son travail dans la lumière, il s’attache depuis toujours à un travail dans l’ombre dont l’objectif est la transmission du patrimoine musical de l’accordéon. Il est coordinateur et responsable pédagogique de master-classes d’accordéon, chargé de projet pédagogique pour des classes d’accordéon et cordes du Conservatoire d’Aytré en 2018, et finalement créé en 2019 son propre lieu de résidence, de création et de formation professionnelle dont il devient naturellement le Directeur Artistique et Coordonnateur pédagogique.
Programmateur, virtuose, animateur d’émissions sur l’accordéon pour France Bleu Limousin ou Creuse, compositeur prolixe et multiformes, Sébastien Farge sait aussi s’entourer d’artistes talentueux et renommés : le guitariste de blues-rock Ben Harper sur la scène de l’Olympia, l’accordéoniste japonaise Hiroko Ito, le contrebassiste Diego Imbert et les accordéonistes Marcel Azzola, Roland Romanelli ou Bernard Cavanna.
Et puis cet artiste aime créer la transversalité entre les arts et n’hésite pas à présenter ses concerts dans des lieux plus inhabituels comme des musées dont le futur Musée de l’Accordéon et des Patrimoines dans l’ancienne Banque de France de Tulle, opéras, expositions événementielles ou encore les Jardins de la société Sothys (cosmétiques) pour laquelle il a également été designer sonore.
Bien entendu son activité discographique est abondante, et en 2014, après de nombreuses collaborations discographiques et un premier album « Sortilège » sous son nom, le label Laborie Jazz produit son album « Ségurel For Ever ».
Sébastien Farge est alors superbement récompensé de ce bel album puisqu’il se voit remettre, en 2015, le prix Gus Viseur pour le meilleur album jazz, dans le cadre du 3ème Salon parisien de l’Accordéon à la Bellevilloise, des propres mains de la fille de Gus Viseur et de la fille de Jean Ségurel, elles-mêmes !
En 2017, Sébastien Farge joue en trio avec Philippe Parant à la guitare et Diego Imbert au Festival d’Ax-les-Thermes, donnant lieu à un enregistrement live dont l’album sortira en 2019.
A présent vient le temps des pensées du « châtaigner » corrézien en pleine force de l’âge qui s’interroge sur l’avenir de son écriture musicale et sa volonté de s’engager sur une voie jazz sans renier son berceau musette.
Ainsi naît le projet « Les Anches s’improvisent », en 4tet avec trois personnalités marquantes issues du Jazz : Amaury Faye au piano, Gautier Laurent à la contrebasse et Francis Arnaud à la batterie – pour un projet typiquement Jazz dont l’album sortira à l’automne 2020.
Amaury FAYE (piano)
Photo Laurent Sigwald
Considéré comme l’un des pianistes les plus prometteurs sur la scène actuelle, Amaury est l’un des fers de lance de la nouvelle génération de jazzmen français. Les nombreuses récompenses qu’il a reçues entre 2015 et 2017 (Berklee Jazz Performance Award 2015, lauréat Jazz à Vienne 2016, Prix d’instrumentiste au Tremplin International de Jazz d’Avignon 2017 ou encore le Prix du Public et Second Prix du Jury à l’International Biberacher Jazzpreis 2016 en Allemagne) confirment sa réputation d’improvisateur et compositeur.
Si la musique d’Amaury Faye appartient essentiellement à la catégorie du « jazz mainstream », il assez est difficile d’être plus précis tant sa musique est variée dans sa richesse et sa diversité des influences, allant du classique au jazz, de la pop au rock ou au blues.
La personnalité d’Amaury Faye est à multiples facettes. Il est tout d’abord un improvisateur qui cherche constamment un nouveau chemin au cours de ses différents morceaux. La surprise, l’idée spontanée, sont au cœur de son discours et donnent aux musiciens toujours plus de nouvelles pistes à explorer ensemble.
A cette dimension d’improvisation vient alors se lier une autre : celle de l’écriture. Amaury a développé dans ses improvisations un sens de la construction, une capacité à élaborer une forme claire dans son discours en sachant contrôler et juxtaposer le son, la virtuosité, la complexité et la simplicité.
Une philosophie de jeu qu’il tient de ses influences, aussi bien les compositeurs classiques que les grands improvisateurs. L’attention qu’il accorde ainsi à l’architecture de chaque pièce, mélangeant l’écriture et l’improvisation, jouant sur les idées et les climats, donne à sa musique une forte expressivité et une identité singulière qui s’harmonisent en tous points à la recherche esthétique de Sébastien Farge.
Francis ARNAUD (batterie)
Photo Laurent Sigwald
Francis Arnaud commence l’apprentissage de la batterie a 10 ans et fait ses premiers concerts à 14 ans.
De la world music au Jazz, de la pop à la variété, il est très sollicité et navigue d’un style à l’autre avec bonheur.
Pendant 8 ans il a été le batteur du légendaire Charles Aznavour enchainant tournées et concerts dans le monde entier.
Depuis 2009, il joue régulièrement dans les différents projets de Dominique Fillon.
En 2016, il rejoint le groupe de Christopher Cross et depuis, voyage avec lui autour de la planète.
Parallèlement à cela, il a joué ou joue, entre autres, avec Richard Bona, Robben Ford, Larry Carlton, Paul Personne, Olivier Ker Ourio, Eddy Louiss, Chico Freeman, Arturo Sandoval, Charles Pasi, I Muvrini mais aussi avec Franck Mc Comb, Richard Galliano, Emmanuel Bex, Orlando Poleo, Lara Fabian, Julie Zenatti, Michel Fugain, Sanseverino, Marc Berthoumieux, Dany Brillant, Hugues Aufray …
Peter Erskine ou encore Vinnie Colaiuta et Brian Blade restent ses sources d’inspiration.
Tout cela lui a permis de jouer dans de nombreux festivals de par le monde et notamment Espoo Jazz Festival en Finlande, Womad Festival à Reading en Angleterre à Madrid et Singapour, Tabarka Jazz Festival en Tunisie, Tanger Jazz Festival, Nice Jazz Festival, Dakar, Jazz Baltica à Salzau en Allemagne, Festival Django Reinhardt de Samois sur Seine, Cully Jazz Festival en Suisse, mais aussi au Luxembourg, en Belgique, Pays-Bas, Autriche, Suisse, Roumanie, Hongrie, Slovaquie, Grèce, Italie, Maroc, Guadeloupe, Canada, Ile de la Réunion, USA, Japon, Ile Maurice, Venise, le Kremlin à Moscou, l’Olympia à Paris…
Cet artiste infatigable aime multiplier les collaborations artistiques et excelle dans tous les genres musicaux.
Gautier LAURENT (contrebasse)
Photo Laurent Sigwald
Après ses études musicales dans différents conservatoires nationaux de la région de Nancy-Metz-Strasbourg, Gautier Laurent obtient son diplôme d’Etat en Jazz. Il occupe actuellement le poste de coordinateur au sein du département Jazz du Conservatoire de Nancy et dirige les classes de contrebasses/Jazz au sein des Conservatoires de Metz et Nancy.
Son parcours est jalonné de rencontres déterminantes lors des nombreux festivals de Jazz auxquels il a participé (Berlin, Rostock, Istanbul, radio France, Sons d’hiver, Jazz d’or, Musica, Jazz à Sète…) ou encore dans le cadre des journées internationales (Allemagne, Norvège, Belgique, Luxembourg, République Tchèque, Slovénie, Slovaquie, Angleterre, Italie, Espagne, Japon, Israël, Colombie, Venezuela…).
Il est difficile de citer toutes ses collaborations artistiques tant elles sont nombreuses mais on soulignera néanmoins : Dédé Ceccarelli, Rémi Vignolo, Franck Tortiller, Kurt Elling, Biréli Lagrene, Dorado Schmitt, Manu Codjia, Sara Lazarus, Murat Ozturk, Sébastien Farge, Marcel Loeffler, Marcel Azzola, Costel Nitescu, Médéric Collignon…
C’est sans aucun doute grâce à ce parcours riche de rencontres que l’on ressent chez ce contrebassiste une grande sensibilité et une énergie musicale débordante.
Ses nombreuses collaborations discographiques témoignent de son appétit artistique (51 CD à son actif). Sa route jalonnée de rencontres déterminantes, l’influence des gens qu’il admire, le large éventail de musique qu’il aime jouer, concourent à le façonner et faire de lui une personnalité originale et percutante. Bienveillance, profondeur sans gravité, sensibilité et sens de l’écoute, curiosité des genres caractérisent son jeu sur scène.